Part 3 - La maison hantée

Après un bon steak de cheval, nous nous mettons en route en direction de Hemsdorf, à 3 jours de marche. Odamar, familier de la région, nous montre le chemin. Chaque nuit passée dans les petits villages nous confirme que Lars est tjs à notre recherche et semble enquêter sur Odamar. Arrivés à Hemsdorf, nous apprenons que le baron Von Radische est mort dans un étrange accident de chasse auquel participait le Grand Duc et le baron Voldemor Von Zeuntzeun - qui n'est autre que le rival de Von Radische - et son second fils, héritier - son premier, Léopold, s'étant tourné vers la magie, a été répudié par sa famille concernant les titres de noblesse. Mort, il ne reste plus chez les Von Radische que le fidèl intendant, Willeim Leipnitz. À l'annonce de l'attaque du convoi, on le voit blêmir. Puis, quand nous avons toute sa confiance, nous lui avouons avoir protégé et gardé la petite Bianka.

Entre deux sanglots, Cilicia nous avoue être l’épouse du fils aîné des Voldemor, le sorcier renié par sa famille. Elle a fuit il y a quelques semaines. Nous décidons d’un commun accord de ramener Bianka à l’intendant, et ainsi lui assurer – peut-être – un avenir.

Je cours après Odamar en direction de chez Von Radische, lui rendre la petite. Mais c’est bien connu qu’un nain courre moins vite qu’un cheval. J’arrive au moment où il sort, un sourire de satisfaction sur les lèvres… Il sera sans doute content d’avoir sauvé une fois de plus la veuve et l’orphelin. Sur le chemin du retour, son ami de la garde nous alerte que 3 personnes sont recherchées (Odamar, Cilicia et un mec en haillons qui sent mauvais), que 6 patrouilleurs sont à sa recherche dans la ville (dont le général Kurtz), accompagnés du chasseur de prime le plus ripoux possible, et une sorte de sorcier de pacotille avec une robe rouge, Léopold Voldemor. Ils feraient le tour des auberges à notre recherche.

Arrivés devant l’auberge, mon frère Nerin m’appelle en nain, et me fait signe de le rejoindre, derrière la taverne. Odamar est resté de l’autre côté de la rue, trop tard donc pour nous rejoindre car déjà des gardes sortent par la porte de notre taverne. Forte heureusement, une trappe derrière la taverne semble mener quelque part. D’un coup de hache, je l’ouvre et nous nous y engouffrons. Il fait sombre et brumeux, et des sons étranges résonnent contre les parois. Après quelques minutes, nous arrivons à une échelle, qui débouche sur un débarras. A peine tous rentrés dans ce débarras, un tableau représentant un homme bête du chaos. Ni une ni deux, je balance mes haches. Et bim, le tableau est mort.

Une porte que la curiosité aura poussée mon frère Nérin et moi à ouvrir nous fait perdre la tête : deux zombies en train de rôtir un morceau de chair étrange où des visages semblent apparaître… Nérin part en courant. Attend moi ! Nous passons la porte et nous retrouvons dehors, dans la ville où nous étions. Et derrière nous… rien, la maison semble avoir disparue. Nous voulons retrouver notre ami Odamar quelque part dans la cité, mais aussi nous partageons tous un désir de retourner dans cette maison.

Nous retrouvons finalement Odamar tranquillement posé chez un particulier depuis plusieurs jours. Plusieurs jours ? Mais nous ne sommes partis que… L’elfe, qui semble être bien porté sur la distance, nous explique qu’il est possible que le temps se passe moins vite dans la maison. Ca pourrait être une bonne attraction en attendant que les patrouillent aillent nous chercher ailleurs – je suis enfin sur le tableau des hors-la-loi.

Nous empruntons le même passage. Arrivé au couloir, nous prenons soin de ne pas toucher aux zombies, et nous intéressons plus aux salles. Ici Odamar et moi nous assaillons un chandelier et un couteau volant (après avoir chouravé deux magnifique carafe de crystal), là mon frère Nérin se fait un squelette aux yeux bleus (elle était blonde à forte poitrine ? ce devait être une naine alors !), là encore, Odamar et Araknia se battent contre un livre volant. Bref, plein de petites salles à vider de ses adversaires. Nérin et moi nous y mettons à cœur joie.

Après avoir fouillé tout le rez-de-chaussée, nous empruntons les escaliers. Je prends à gauche. Ils prennent à droite.