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Deadlands - Season 2 - Chinese nights 1.2: Kung Fury, the Lethal Weapon

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Deadlands - Season 2 - Chinese nights 1.2: Kung Fury, the Lethal Weapon Empty Deadlands - Season 2 - Chinese nights 1.2: Kung Fury, the Lethal Weapon

Message  Gaetan Lun 8 Juin - 23:35

Chinese nights 1.2: Kung Fury, the Lethal Weapon

Une fois de retour à Varney’s Flats, première étape: le bureau du marshal ! Histoire de rapporter les évènements à Parrish. Mais celui-ci a sa propre histoire à raconter: Knaggs risque la corde sans passer par le juge ! Les esprits s’échauffent, les bouseux grondent, il semble qu’un lynchage en bonne et due forme se prépare. Parrish, ayant le courage et la prestance d’un chien de prairie, demande de l’aide aux cinq supposés représentants de l’ordre. Ceux-ci lui promettent de monter la garde avec lui le soir, et d’emmener Knaggs avec le prochain train, demain matin. Ils prennent ensuite congé du marshal en herbe. Nos cinq justiciers amateurs se mettent directement en action ! Ils se séparent pour examiner différents endroits de cette ville mystérieuse et probablement très dangereuse.

Commençons par Ricco ! Fidèle à l’appel du Whisky, il décide d’enquêter au Palace Saloon. Un saloon imposant pour une petite ville, dont le luxe s’est rapidement détérioré pour égaler l’humeur de son barman, Jake Harding. La propriétaire, profitant du calme d’un saloon vide de tout client à cette heure, quitte les lieux à l’arrive de Ricco, et appelle son barman. Un homme à la prestance aussi droite que son regard arrive et sert un whisky à Ricco. La discussion, qui démarre sur les banalités habituelles, apprend à Ricco qu’Abner se fera probablement lyncher par la populace, et révèle un désintérêt total du barman pour les évènements, Abner ou la populace. Après une courte conversation arrosée de quatre whisky, Ricco prend congé sous le regard indifférent du barman.

Ned et Ping Li vont à l’église pour se recueillir (?). Ils trouvent un bâtiment à l’abandon, totalement vandalisé: vitres brisées, bancs renversés, objets de culte disparus, excréments et odeur d’urine, restes de feu de camps… Ping Li se met en quête de douilles. Elle cherche d’abord des trous de balles, mais passe rapidement aux douilles vu la surface de murs à examiner (et se doutant que Ned ne sera pas commode à examiner). Etant bredouille sur les douilles, elle se met à examiner les merdes séchées, à chercher des poils dans le caca. Elle aurait eu plus de succès en cherchant sur la poitrine du mexicain… ou ailleurs…

Ensuite, Ping Li insiste pour aller voir un petit bosquet un peu plus loin. Pas pour y faire la grosse commission (ben oui quoi, à force de manger du riz, ça constipe…), ni pour y roucouler avec Ned, mais pour y chercher… des douilles ! A une lettre près, elle aurait trouvé son bonheur avec Ned, mais elle a fait chou blanc (au lieu de conter fleurette a Ned).

Diego, lui, part pour le magasin Gentry’s Guns. Un ancien General Store upgradé en marchant d’armes. Cicero Gentry, le tenancier, l’accueille d’un air froid du à son aspect un peu cadavérique. Sa froideur n’étant qu’apparente, il se révèle être un homme aimable et apprécie la petite conversation qui sous couvert d’acheter des munitions, sert en fait à prendre la température locale. Ça risque de chauffer pour Knaggs ! Il semble que la populace soit assez chaude, et prête à lyncher cette ordure. Diego enchaine sur le Varney’s Mercantile, à la recherche de bouteilles de whisky. Il en prend cinq. Ce n’est pas par soif, mais plutôt dans l’idée de fabriquer des cocktails Molotov. Il prend aussi le chiffon nécessaire, et puis s’en va. Non sans avoir d’abord discuté avec le maire de la ville, Varney ! Varney ne cache pas que la justice doit être rendue, peu importe par qui. Ni que lyncher Knaggs, ancien buffalo hunter, servira d’exemple pour ses comparses, et leur montrera qu’on ne se moque pas de la loi a Varney’s Flats. D’un air de connivence, il suggère au mexicain de tourner la tête quand les évènements se déchaineront. Bien sur, Diego accepte d’aller voir ailleurs quand ce sera nécessaire…

Il rejoint ensuite Ricco et l’embarque pour aller chez le forgeron local. Un black tout aussi muscle que sympathique interrompt son travail pour leur souhaiter la bienvenue. Ils demandent pour emprunter des barres de fer pour monter un piège quelque part. Sylas Fletcher, le forgeron, ne comprend pas grand chose mais met ses maigres ressources à leur disposition et leur prête deux barres à mine et une corde.

La réalisation de l’ingénieux piège sur la voie de chemin de fer, leur prend pas mal de temps. C’est un magnifique système d’alarme ! Une corde tendue entre deux barres à mines, mises de chaque coté des rails. Si un train ou une Draisine passe, cela fera tomber les barres de fer sur les rails (bien sur, elles passeront à travers le véhicule pour pouvoir tomber sur les rails), et les vibrations qu’elles causeront se propageront 150m plus loin pour faire tomber une bouteille mise en équilibre sur un rail, et ainsi avertir Diego de l’arrivée d’un train en gare, 40m devant lui. Un chef d’œuvre ! C’est visionnaire !

Chan, plus aventureux, ou plutôt en toute innocence, décide d’aller trainer sa tête de citron chez ces rustres de Buffalo hunters. Il repère un peu leur campement, nombre de tentes et d’occupants visibles, avant de se diriger vers quatre gros mecs qui sont en train de nettoyer des peaux fraichement cueillies sur quelques tas de viande abandonnés dans la plaine. Un des quatre le voit, et arrête ses copains dans leur travail méticuleux pour se tourner vers cet étrange phénomène d’insouciance qui se dirige vers eux et leur dit bonjour. Tous les quatre commencent bien sûr à se moquer de ses dons de blanchisseur, en toute amitié. Un d’entre eux ramasse un morceau de viande dans un seau et le lui lance. Hop, un petit mouvement du buste pour esquiver, avec un sourire amusé. Le Buffalo Hunter ramasse alors le seau et en balance tout le contenu sur le kiwi. Pardon, sur le citron. Et ca fait mouche ! Ils éclatent de rire, mais Chan, pas du tout décontenancé, lui fait signe de s’avancer. Le rustre avance, veut frapper le chink mais glisse sur un morceau de viande et se vautre dans la gadoue teintée de rouge. Là, Chan prend sa fameuse posture du Roi de Jade, et s’impose aux quatre énergumènes qui reculent d’un pas, impressionnés et sans comprendre pourquoi. Il leur demande s’il y a des trucs bizarre dans la région, et encore secoués, ils lui répondent que oui : lui !

Nos héros, plus cowboys dans l’âme qu’investigateurs, se retrouvent au Palace Saloon pour y manger un truc léger avant de prendre leur garde la nuit à la prison (steak de bison bouilli dans une sauce farineuse pleine de haricots blancs et de pommes de terre, avec un petit peu de lard pour le goût). Lors du repas, en début de soirée, un groupe de quinze hommes rentre dans le saloon, et va s’asseoir un peu plus loin, non sans regarder d’un œil méfiant la table de goinfres.

L’œil aiguise de Chan remarque vite que le groupe d’honorables citoyens est armé. Et les grandes oreilles-pinkerton de Ned captent des bribes de conversation laissant penser à un lynchage imminent. Le brutes, se remplissant l’estomac de courage liquide pour éclaircir leur jugement, sont un peu mal à l’aise quand les étrangers se lèvent et viennent se joindre à eux pour sympathiser. Et surtout pour assouvir leur curiosité malsaine concernant les affaires de la ville avant de prendre un ton moralisateur. Ned affronte en duel verbal le maire Varney sur la vraie justice, celle par un juge, contre la justice populaire. Quand à Ricco, il commence une histoire inventée de toutes pièces sur un lynchage dont les exécutants furent arrêtés par les autorités, jugés pour meurtre et exécutés a leur tour (pendus, pour les lents). Tout cela commençant à saper la détermination de ses joyeux compagnons, Varney décide d’emmener ses électeurs boire dehors, devant le saloon.

L’humeur un peu agacée, les cinq cowboys (en fait deux cowboys, un mex et deux chinks) vont vers la prison pour tenir leur promesse au député Parrish. Là, à la surprise et indignation de ses compagnons, Diego décide d’aller monter la garde dans le petit bosquet près de la voie ferrée. Ping Li, quand à elle, trouve rapidement le chemin du lit de Parrish, pour tomber dans les bras de Morphing (et non de Parrish).

Vers dix heures du soir, nos amis entendent une foule en colère arriver près du bureau du marshal. Courageusement planqués derrière les fenêtres et la porte, ils peuvent voir quinze individus cagoulés et armés de fusils, torches et bâtons. Les démonstrations d’autorité commencent ! Re-discours sur la légitimité de la justice populaire versus l’illégalité de la même justice populaire. Les électeurs cagoulés de Varney le soutiennent promptement de « Vas-y Varney ! On est avec toi ! », et autres commentaires brillants. Varney travaille le député, en expliquant que demain, les représentants de l’ordre s’en iront, mais lui continuera à vivre en ville, et qu’il devrait donc penser à son avenir. Parrish semblant intimidé par les paroles du maire, Ned sort son arme et le met en joue, lui ordonnant de ne pas se laisser intimider. Parrish étant réceptif et ne se laissant pas intimider, sort aussi son arme et la pointe en retour sur Ned. À ce train la, la populace n’aura pas à se battre, mais plus qu’à se servir. Ned mentionne être un représentant de l’ordre, et avoir des papiers à montrer. Parrish les exige, mais Ned lui dit d’attendre que les choses soient calmées, car là il n’est pas en mesure de baisser son arme. Après un bref échange (bref mais intense), tous deux rengainent leurs armes. C’est à ce moment là que Chan crée la surprise en ouvrant la porte et en sortant affronter la foule en colère. Bon Dieu (ou Bon Bouddha ?), il a des couilles le chink ! Une vraie attitude d’homme ça ! Il s’avance face à l’attroupement qui ne sait comment réagir en voyant le citron à l’air menaçant. Tandis que Ned reste la bouche grande ouverte, avec un « mais non ! » pendu aux lèvres (le seul pendu de la soirée).

Chan lance d’un ton de défi, que le premier d’entre eux à réussir à le cogner pourra rentrer dans la prison et prendre Knaggs pour aller le pendre. La foule, habitée par le doute plus que par la raison, demande à Parrish et aux autres courageux si c’est vrai, s’ils promettent (de grands enfants, non ?). Un « oui » encourageant leur est envoyé en retour. Du coup, tous en cœur, ils crient « Vas y Silas ! » et poussent devant le grand forgeron black encapuchonné (il ne doit pas avoir beaucoup de cousins à la Nouvelle Orléans lui…). Silas s’avance, pas très sur de lui, décoche une droite qui manque sa cible, et bam, le drame ! Notre guerrier oriental passe en mode guerrier lethal ! Il met une balayette au pauvre Silas pour le mettre au sol, puis d’un coup de pied dévastateur, lui explose le crâne dans un bruit d’os brisés et de splatch au volume sonore démesuré ! Le Temps lui-même s’arrête pour trois secondes de silence, avant de reprendre son cours dans un tonnerre de plombs annoncé par quelques « clic » timides. Les balles fusent, autant vers le meurtrier chinois que vers le mur protégeant ses valeureux compagnons. Heureusement, les tirs n’étant pas ajustes du aux émotions multiples du moment, personne n’est touché et Chan sort une fois de plus une pose du Roi de Jade qui calme tout le monde. Il leur dit d’un ton autoritaire de déposer leurs armes et de rentrer chez eux car il n’y aura pas de lynchage ce soir, il faut laisser faire la justice. Varney, en bon politicien malin et opportuniste, reconnait sa défaite, mais exige que Parrish arrête le chinois pour meurtre. En effet, ca devait être un simple échange de coups, il n’a jamais été question de combat à mort, la riposte étant totalement disproportionnée.

Diego, alerté par les coups de feu, arrive pour voir la foule se disperser et des gens mettre un drap sur la bouillie qu’est maintenant la tête du pauvre forgeron. Pour rajouter une couche au drame, le maire dit que maintenant, il a la triste tâche d’aller expliquer la mort de Silas à sa femme et ses enfants… Reprenant le contrôle de ses instincts de combat, Chan se rend au député, et accepte d’aller en cellule, ou il médite sur la justesse ( ?) de son action. Diego, n’ayant toujours pas compris ce qui venait de se passer, ou y étant indifférent, s’éclipse et va derrière le bâtiment. Il s’approche doucement de la fenêtre de la cellule de Knaggs, et y laisse glisser son couteau. Que le meurtrier s’empresse de ramasser sans poser de questions…

Quelques minutes plus tard, alors que les trois cowboys restants (Chan est en train de méditer en cellule, et Ping Li est en train de méditer aussi mais plus profondément… style Grande Méditation) discutent des évènements, ils sont interrompus par des appels provenant des cellules. C’est Knaggs qui a entendu un bruit étrange dans le coin, sous sa couche. Il dit que quelqu’un doit être en train de gratter ou quelque chose comme ca. Diego fait ouvrir la cellule et va voir ce que c’est. Il se met à quatre pattes pour checker en dessous du lit, mais ne voit rien. Knaggs dit que c’est parce que le bruit venait de dehors. Ned et Ricco, prenant leur courage à quatre mains, sortent voir s’il y a quelqu’un. Diego, seul avec Knaggs, dégaine son pistolet. Knaggs voyant cela essaye d’être plus rapide et lui lance le couteau. Difficile de dire qui est le plus rapide, mais à coup sur, Knaggs n’est pas à la hauteur. Le couteau manque Diego (et le chink qui médite derrière), mais la balle de Diego trouve une nouvelle chambre dans le crâne du prisonnier.

Parrish, alerté par le coup de feu, se rue dans les cellules pour y trouver Knaggs, au sol, le sang sortant de son crâne comme d’une outre trouée, rendant son dernier souffle. Le mex explique que ce bâtard a sorti un couteau de nulle part, et il n’a pas eu d’autre choix que de se défendre. Question de vie ou de mort !

Justice ( ?) a finalement été rendue ! Knaggs a échappé au lynchage pour être assassiné dans sa cellule. Ironique, non ? Pauvre pauvre Sylas…

Les trois cowboys, fatigués par les évènements, reprennent leur garde, alors que Parrish, dépassé par les évènements, ne cherche même pas à comprendre pourquoi les étrangers montent la garde alors que la crise est résolue.

Presque minuit… La nuit reprend ses droits sur la ville, qui dort paisiblement (ben ouais quoi, une fois les gens désarmés, la paix règne).

À suivre.
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