Deadlands - Season 2 - Chinese nights 1.1: Opening.
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Deadlands - Season 2 - Chinese nights 1.1: Opening.
11 Mai. De retour à Shan Fan depuis quelques jours, Ned Rose vague paisiblement à ses occupations, quand un petit chink lui apporte un message de son ami Leung Jan, le Sifu de l’école Wing Shun de la Paume d’Or. Son ami lui demande de passer le voir demain matin, pour discuter d’une affaire importante. Chose inhabituelle pour ce sage, il dit à Ned de venir accompagné de “muscles”. Après quelques minutes de réflexion, Ted décide de prendre la chose au sérieux et pense à Rico, un contrebandier en qui il a une relative confiance. Il se met donc en route pour les quais. Apres quelques recherches, des marins lui renseignent un saloon où trouver ce vieux baroudeur. En effet, il s’y saoule la g… en compagnie d’un gros tas de muscles mexicain. Ned explique le peu qu’il sait à Rico, qui accepte de l’accompagner. Le Mex, un certain Diego, avide d’action, se propose pour les accompagner.
Après une bonne nuit de sommeil, très tôt le matin, ils vont tous les trois à l’école d’arts martiaux de Sifu Leung Jan. Le vieil homme les invite à prendre le thé tout en discutant et en regardant s’entrainer les élèves. Il leur explique qu’un vieil ami, moine Taôiste au Temple de la Petite Porte Nacrée, a d’horribles songes depuis quelques semaines. Des visions teintées de mort, d’effroi, de tristesse, de désespoir, etc. Songes ou il voit un dragon de fer et de sang. Songes qui pour une fois ne sont pas érotiques… Il usa de techniques de divinations (le fameux jet de bâtonnets divinatoires, à ne pas confondre avec le jet de baguettes, ou tout autre jet…) et d’astrologie pour comprendre ses rêves, et il estima qu’il y a un drame qui va se dérouler a Varney Flats dans quelques nuits.
Le Sifu demande a Ned d’accompagner son bon à rien de souffre-douleurs favoris, Chan Yu-gun, et sa petite fille, Ping-Li, qui le suit partout comme une petite idiote, pour aller voir ce qui se passe là-bas, et empêcher le drame. Aussi, et surtout, pour être sur de ramener sa petite fille saine et sauve. Ned et ses acolytes acceptant le job non rémunéré. Ils ont une demi-journée pour se préparer avant d’embarquer dans le train.
Ned va au petit bureau de la Pinkerton pour voir s’il y a des infos à glaner. Il apprend que dans la région, il y a eu une attaque de “bandits” quelques semaines auparavant à Silver Springs, le 25 Avril. Et aussi que la station de ravitaillement en eau de Barlowe est déserte depuis le 9 Mai, il y a deux jours. Pour l’affaire de Silver Springs, le rapport codé de la Pinkerton donne les infos suivantes: “Pop. rassurée, att. bandits noct., vers. off. utilisation gaz hallucino., hypo. class. Nos., auc. piste, éven. isolé, 11 MIA + 6 KIA.”
Diego, quand à lui, va voir ses contacts mexicains pour les tenir informés de son absence. Apprenant sa destination, ils lui demandent de remplir une mission pour un officier de l’Armada. Un certain Abner Knaggs est détenu en cellule a Varney Flats, il faut l’éliminer. Comme d’habitude, ils sont avares de détails, ne jugeant pas que Diego aie besoin de savoir qui il tue, tant qu’il fait son job.
Nos cinq héros (cela reste à prouver), prennent donc le train pour un paisible voyage de quatre jours jusqu’a Varney Flats. C’est tôt le matin du 15 Mai que le train arrive en gare.
En bon représentant des autorités qu’est Ned (cela reste aussi à prouver), il décide de filer droit au bureau du marshal local pour s’y présenter. Ils sont accueillis par le deputy Parrish, qui a tout d’un rat de bibliothèque et rien d’un homme de loi, si ce n’est l’étoile sur la poitrine. Parrish, qui est en train de lire tranquillement un dime novel sur Buffalo Bill, avec les pieds sur la table...
Parrish leur demande s’ils sont venu chercher le détenu, et aussi de produire leurs papiers officiels. Pris au dépourvus, mais plein de ressources, Ned entourloupe le deputy et le baratine, prétendant être là pour Abner et avoir besoin de l’interroger tout de suite. Une fois seuls avec Abner, protégé par les barreaux de sa cellule, Ned commence un interrogatoire assez robuste:
Ned: Dis moi tout ce que tu sais!
Abner: Ok, mais sur quoi?
Ned: Sur tout! Tout ce que tu sais sur tout!
Bref, ils n’apprennent pas grand chose… Abner est juste un Bush Wacker, qui tue les voyageurs isolés pour les dépouiller.
Après l’interrogatoire, Parrish leur explique que le marshal McBride est absent depuis quatre jours. Ca l’inquiète, il n’aurait du être parti que deux jours maximum. Il est parti le 11 Mai et devrait être de retour depuis le 13 Mai. C’est inquiétant, mais pas autant que la population de la ville qui commence à gronder de plus en plus pour lyncher Abner. Questionné par nos géniaux investigateurs, il leur confie que le marshal est parti voir pourquoi la station Barlowe est abandonnée.
Nos valeureux cowboys multi-ethniques empruntent une Draisine à bras, manœuvrée par Ned et Chan, pendant que Ping reste assisse à l’avant. Rico et Diego quand à eux, partent en gyroptère (Rico l’a fait acheminer par le train, et le gyroptère a un siège pour le pilote et un pour un passager). Il leur faut plusieurs heures d’efforts (pour certains) avant d’arriver en vue d’un ranch situe à 2-300m de la voie. Ranch qui aurait semblé être une parfait escale pour se rafraichir, si leurs yeux d’aigles (y a pas d’indiens parmi eux… non mais, sans dec’, un mex et 2 chinks c’est largement suffisant, on remplit le quota ethnique, non?), n’avaient pas noté immédiatement que le ranch manquait d’activité humaine…
Ils arrêtent la Draisine au niveau du ranch, et le gyroptère se pose un peu plus loin. Le pas décidé, et surtout arme à la main, les cinq compagnons arrivent au niveau des premiers bâtiments et enclos. Grâce à leurs sens super aiguisés, ils notent immédiatement que les animaux sont toujours vivants… Aussi, que la porte du bâtiment d’habitation est fermée, mais que les fenêtres sont cassées. Sans jeter un œil par les fenêtres, ils examinent la porte fermée, avant que Diego ne la défonce d’un bon coup de pied dans la serrure.
L’intérieur est en désordre. Table et chaises renversées. Un shotgun au sol, avec des douilles à proximité. Un colt aussi, avec 6 douilles dispersées au sol, et le barillet contenant six balles prêtes à trouer la peau du premier venu. Au mur, les impacts de chevrotines dessinent une silhouette de taille humaine, qui aurait visiblement intercepté les plombs dans leur trajectoire… Et qui n’aurait laissé aucune trace de sang ! Autres indices récoltés: il y a des traces d’au moins une dizaine d’individus entre le ranch et la voie de chemins de fer, les vitres sont brisées vers l’intérieur, les montants des fenêtres portent des traces de griffes coté extérieur, rien n’a été volé dans la maison, on estime le nombre d’habitants a 2 adultes et 4 enfants, ainsi que peut être un invité. Tous manquant… Dans la grange, ils trouvent un cheval ainsi qu’une selle portant le nom de Mc Bride. Le marshal devant donc probablement faire partie des disparus…
Après avoir nourris les animaux, nos héros (TBC) reprennent leur chemin vers Barlowe Station, en Draisine et en gyroptère. Les troupes aéroportées voient au loin un cavalier semblant les observer. Un bon kilomètre les sépare, bref, 2 minutes en gyro. Autant y aller ! Mais en regardant encore, le cavalier a mystérieusement disparu, alors qu’il était au milieu de la plaine. Mis à part quelques arbres morts, et de gros rochers, aucun endroit ou se cacher ! Etrange… Sûrement une hallucination éthylique de Ricco… Certains cowboys au cœur vaillant dramatisent et parlent déjà d’un des Cavaliers de l’Apocalypse…
En fin de journée, Barlowe Station se dessine à l’horizon. Même chose, pas de trace d’activité. Le bureau se trouve le long de la voie de chemin de fer. Petit bâtiment en bois, pas d’étage, une plateforme en bois pour servir de quai, qui accueille deux bancs en bois. La pancarte Barlowe Station qui grince au gré du vent. Une porte fermée et une fenêtre, non cassée cette fois. La porte n’étant pas fermée à clé, très vite les cowboys s’engouffrent à l’intérieur, avides de trucs à fouiller. Il y a un bureau, avec un tiroir qui renferme le registre indiquant les trains de passage. La dernière entrée, du 10 mai, correspond à la veille du rapport signalant la station comme déserte. Il y a une carte du réseau ferroviaire local de l’Iron Dragon, accrochée au mur derrière le bureau. Elle indique un secteur dont les arrêts sont Silver Spring, Barlowe Station et Varney Flats. Le seul autre site indiqué sur la carte étant l’endroit ou un train aurait déraillé, daté de deux ans plus tôt, avant Silver Springs. Ricco détache la carte, check le dos de la carte, et puis se l’enroule sous le bras comme trésor de guerre et surtout futur papier toilette. Le poêle à bois est aussi fouillé, sans succès, ainsi que le placard se trouvant derrière une autre porte non verrouillée. Diego n’y trouve que seaux et balais. Rien d’intéressant pour un homme tel que lui.
Ricco décide d’examiner le château d’eau. Il monte à l’échelle, ouvre la trappe au sommet, et regarde à l’intérieur, espérant y trouver un corps flottant à la surface, comme dans les dimes novels de Kakata Christy. Mais il fait sombre, et il n’y voit goutte. Il demande donc à Diego de lui amener une lanterne. Finalement, c’est un coup dans l’eau, aucun corps en surface… Pendant ce temps, Ned ouvre la vanne de ravitaillement pour goûter l’eau. Malheureusement, Ping n’en profite pas pour se doucher. Ce n’est pas Tahiti la Californie ! Puis elle n’est pas équipée pour ce genre de scène…
Direction la grange et les enclos à animaux. Question de priorités par rapport à l’habitation… Rien de spécial à y signaler. Les cochons ont l’air affamés, mais à part ça ils feront du bon bacon, ils ont l’air normaux. Dans la grange, rien de particulier.
L’habitation, dont la façade accueille un petit patio, une porte et une fenêtre non cassée, a l’air calme. Il y règne le silence. La porte est fermée à clé. Ricco la crochète avant que Diego ne vienne la défoncer. Cela donne sur une cuisine qui fait aussi office de sale de séjour. Tout est en bon état, aucune trace de bagarre. Juste une porte, qui donne sur… la chambre. Le lit est défait, les couvertures à moitie jetée à terre. La fenêtre cassée, avec les débris coté intérieur. Six douilles et un colt au sol. Le barillet du colt contient deux douilles et quatre balles. Des trous dans le mur à coté de la fenêtre laissent passer la lumière du soleil couchant. On peut en compter trois, pour apparemment huit balles tirées. Au sol, des traces de sang, que Diego piétine avant de mieux les examiner. Il semble que le sang ai été partiellement léché ! Un coyote serait-il passé par la? Chan, plus adepte de la théorie des loups garous (ou plutôt chiens garous en Chine, les esprits vengeurs des chiens qu’on a mangé la veille), check les montants de la fenêtre à la recherche de poils. Aucun poil (sauf celui dans la main du mexicain), mais aussi aucune trace de sang sur les débris de verre. Comme pour le ranch, rien n’a été volé : Ricco peut empocher les 250 dollars confédérés qu’il trouve dans la table de nuit. Et comme dans le ranch, aucun corps…
Il reste à examiner les toilettes, qui sont dans une petite cabane un peu plus loin dans le jardin (la plaine). Sans surprise, ca pue ! Les planches sur lesquelles on est censé s’assoir sont un peu bancales. Le chink, toujours à l’écoute de son soi spirituel, décide d’ignorer les signaux que celui-ci lui envoie, et on clos l’inspection des toilettes. Ça pue comme histoire…
Une fois le soleil couché, ils décident de pister autour des bâtiments. C’est plus dur dans le noir, et cela dépasse donc leurs talents.
Comme il faut passer la nuit ici, ils barricadent rapidement les fenêtres en y clouant des planches, et décident de monter la garde à tour de rôle. C’est là que les choses sérieuses commencent ! Le chink dit au mexicanos qu’il pue ! Forcement, le basané n’apprécie pas ça, surtout venant d’un jaune. Tous les deux se regardent fièrement, près à se taper dessus. Le chink prend soudainement un air beaucoup plus menaçant et imposant, qui cloue tout le monde sur place. En réponse, le mex lui propose de régler ca dehors… le lendemain matin ! Le chink, fier d’avoir visiblement pris le dessus au niveau mental (ok, le challenge n’est pas énorme), et bon prince (pardon, bon mandarin), accepte de reporter le challenge. Il dort sans aucun signe de nervosité, total control !
Au matin, tous les deux sortent, se mettent torse nu, et commencent à se battre. Diego frappe le premier, et rate. Chan répond en lui balançant un coup bien porté. Ses pieds et ses poings dégagent un vent non naturel et claquent tels des coups de tonnerre à l’impact. Diego recule mais lui décoche quand même un bon coup de poing. Qui n’entame même pas son adversaire. Celui-ci en profite à son tour pour lui coller un violent coup de poing au torse. Etait-ce une feinte? Se laisser frapper pour créer une ouverture? La différence de technique étant flagrante, et ayant besoin de reprendre son souffle, Diego sauve la face en ouvrant le dialogue. Tous deux se serrent la main et rejoignent Ned qui cherche des traces en se disant que le soleil devrait faciliter les choses. Ils ne trouvent rien, ne remarquent même pas le potager piétiné à coté de la fenêtre.
Satisfaits de leur enquête, ils décident de quitter les lieux, pour aller à … Varney Flats ! Après tout, c’est là que doit se passer le tragique évènement annoncé, et bientôt ! Ils attendent donc un train, histoire de ne pas se tuer les bras sur la Draisine.
En milieu d’après midi, tous arrivent a Varney Flats, en train ou en gyroptère.
A suivre…
Après une bonne nuit de sommeil, très tôt le matin, ils vont tous les trois à l’école d’arts martiaux de Sifu Leung Jan. Le vieil homme les invite à prendre le thé tout en discutant et en regardant s’entrainer les élèves. Il leur explique qu’un vieil ami, moine Taôiste au Temple de la Petite Porte Nacrée, a d’horribles songes depuis quelques semaines. Des visions teintées de mort, d’effroi, de tristesse, de désespoir, etc. Songes ou il voit un dragon de fer et de sang. Songes qui pour une fois ne sont pas érotiques… Il usa de techniques de divinations (le fameux jet de bâtonnets divinatoires, à ne pas confondre avec le jet de baguettes, ou tout autre jet…) et d’astrologie pour comprendre ses rêves, et il estima qu’il y a un drame qui va se dérouler a Varney Flats dans quelques nuits.
Le Sifu demande a Ned d’accompagner son bon à rien de souffre-douleurs favoris, Chan Yu-gun, et sa petite fille, Ping-Li, qui le suit partout comme une petite idiote, pour aller voir ce qui se passe là-bas, et empêcher le drame. Aussi, et surtout, pour être sur de ramener sa petite fille saine et sauve. Ned et ses acolytes acceptant le job non rémunéré. Ils ont une demi-journée pour se préparer avant d’embarquer dans le train.
Ned va au petit bureau de la Pinkerton pour voir s’il y a des infos à glaner. Il apprend que dans la région, il y a eu une attaque de “bandits” quelques semaines auparavant à Silver Springs, le 25 Avril. Et aussi que la station de ravitaillement en eau de Barlowe est déserte depuis le 9 Mai, il y a deux jours. Pour l’affaire de Silver Springs, le rapport codé de la Pinkerton donne les infos suivantes: “Pop. rassurée, att. bandits noct., vers. off. utilisation gaz hallucino., hypo. class. Nos., auc. piste, éven. isolé, 11 MIA + 6 KIA.”
Diego, quand à lui, va voir ses contacts mexicains pour les tenir informés de son absence. Apprenant sa destination, ils lui demandent de remplir une mission pour un officier de l’Armada. Un certain Abner Knaggs est détenu en cellule a Varney Flats, il faut l’éliminer. Comme d’habitude, ils sont avares de détails, ne jugeant pas que Diego aie besoin de savoir qui il tue, tant qu’il fait son job.
Nos cinq héros (cela reste à prouver), prennent donc le train pour un paisible voyage de quatre jours jusqu’a Varney Flats. C’est tôt le matin du 15 Mai que le train arrive en gare.
En bon représentant des autorités qu’est Ned (cela reste aussi à prouver), il décide de filer droit au bureau du marshal local pour s’y présenter. Ils sont accueillis par le deputy Parrish, qui a tout d’un rat de bibliothèque et rien d’un homme de loi, si ce n’est l’étoile sur la poitrine. Parrish, qui est en train de lire tranquillement un dime novel sur Buffalo Bill, avec les pieds sur la table...
Parrish leur demande s’ils sont venu chercher le détenu, et aussi de produire leurs papiers officiels. Pris au dépourvus, mais plein de ressources, Ned entourloupe le deputy et le baratine, prétendant être là pour Abner et avoir besoin de l’interroger tout de suite. Une fois seuls avec Abner, protégé par les barreaux de sa cellule, Ned commence un interrogatoire assez robuste:
Ned: Dis moi tout ce que tu sais!
Abner: Ok, mais sur quoi?
Ned: Sur tout! Tout ce que tu sais sur tout!
Bref, ils n’apprennent pas grand chose… Abner est juste un Bush Wacker, qui tue les voyageurs isolés pour les dépouiller.
Après l’interrogatoire, Parrish leur explique que le marshal McBride est absent depuis quatre jours. Ca l’inquiète, il n’aurait du être parti que deux jours maximum. Il est parti le 11 Mai et devrait être de retour depuis le 13 Mai. C’est inquiétant, mais pas autant que la population de la ville qui commence à gronder de plus en plus pour lyncher Abner. Questionné par nos géniaux investigateurs, il leur confie que le marshal est parti voir pourquoi la station Barlowe est abandonnée.
Nos valeureux cowboys multi-ethniques empruntent une Draisine à bras, manœuvrée par Ned et Chan, pendant que Ping reste assisse à l’avant. Rico et Diego quand à eux, partent en gyroptère (Rico l’a fait acheminer par le train, et le gyroptère a un siège pour le pilote et un pour un passager). Il leur faut plusieurs heures d’efforts (pour certains) avant d’arriver en vue d’un ranch situe à 2-300m de la voie. Ranch qui aurait semblé être une parfait escale pour se rafraichir, si leurs yeux d’aigles (y a pas d’indiens parmi eux… non mais, sans dec’, un mex et 2 chinks c’est largement suffisant, on remplit le quota ethnique, non?), n’avaient pas noté immédiatement que le ranch manquait d’activité humaine…
Ils arrêtent la Draisine au niveau du ranch, et le gyroptère se pose un peu plus loin. Le pas décidé, et surtout arme à la main, les cinq compagnons arrivent au niveau des premiers bâtiments et enclos. Grâce à leurs sens super aiguisés, ils notent immédiatement que les animaux sont toujours vivants… Aussi, que la porte du bâtiment d’habitation est fermée, mais que les fenêtres sont cassées. Sans jeter un œil par les fenêtres, ils examinent la porte fermée, avant que Diego ne la défonce d’un bon coup de pied dans la serrure.
L’intérieur est en désordre. Table et chaises renversées. Un shotgun au sol, avec des douilles à proximité. Un colt aussi, avec 6 douilles dispersées au sol, et le barillet contenant six balles prêtes à trouer la peau du premier venu. Au mur, les impacts de chevrotines dessinent une silhouette de taille humaine, qui aurait visiblement intercepté les plombs dans leur trajectoire… Et qui n’aurait laissé aucune trace de sang ! Autres indices récoltés: il y a des traces d’au moins une dizaine d’individus entre le ranch et la voie de chemins de fer, les vitres sont brisées vers l’intérieur, les montants des fenêtres portent des traces de griffes coté extérieur, rien n’a été volé dans la maison, on estime le nombre d’habitants a 2 adultes et 4 enfants, ainsi que peut être un invité. Tous manquant… Dans la grange, ils trouvent un cheval ainsi qu’une selle portant le nom de Mc Bride. Le marshal devant donc probablement faire partie des disparus…
Après avoir nourris les animaux, nos héros (TBC) reprennent leur chemin vers Barlowe Station, en Draisine et en gyroptère. Les troupes aéroportées voient au loin un cavalier semblant les observer. Un bon kilomètre les sépare, bref, 2 minutes en gyro. Autant y aller ! Mais en regardant encore, le cavalier a mystérieusement disparu, alors qu’il était au milieu de la plaine. Mis à part quelques arbres morts, et de gros rochers, aucun endroit ou se cacher ! Etrange… Sûrement une hallucination éthylique de Ricco… Certains cowboys au cœur vaillant dramatisent et parlent déjà d’un des Cavaliers de l’Apocalypse…
En fin de journée, Barlowe Station se dessine à l’horizon. Même chose, pas de trace d’activité. Le bureau se trouve le long de la voie de chemin de fer. Petit bâtiment en bois, pas d’étage, une plateforme en bois pour servir de quai, qui accueille deux bancs en bois. La pancarte Barlowe Station qui grince au gré du vent. Une porte fermée et une fenêtre, non cassée cette fois. La porte n’étant pas fermée à clé, très vite les cowboys s’engouffrent à l’intérieur, avides de trucs à fouiller. Il y a un bureau, avec un tiroir qui renferme le registre indiquant les trains de passage. La dernière entrée, du 10 mai, correspond à la veille du rapport signalant la station comme déserte. Il y a une carte du réseau ferroviaire local de l’Iron Dragon, accrochée au mur derrière le bureau. Elle indique un secteur dont les arrêts sont Silver Spring, Barlowe Station et Varney Flats. Le seul autre site indiqué sur la carte étant l’endroit ou un train aurait déraillé, daté de deux ans plus tôt, avant Silver Springs. Ricco détache la carte, check le dos de la carte, et puis se l’enroule sous le bras comme trésor de guerre et surtout futur papier toilette. Le poêle à bois est aussi fouillé, sans succès, ainsi que le placard se trouvant derrière une autre porte non verrouillée. Diego n’y trouve que seaux et balais. Rien d’intéressant pour un homme tel que lui.
Ricco décide d’examiner le château d’eau. Il monte à l’échelle, ouvre la trappe au sommet, et regarde à l’intérieur, espérant y trouver un corps flottant à la surface, comme dans les dimes novels de Kakata Christy. Mais il fait sombre, et il n’y voit goutte. Il demande donc à Diego de lui amener une lanterne. Finalement, c’est un coup dans l’eau, aucun corps en surface… Pendant ce temps, Ned ouvre la vanne de ravitaillement pour goûter l’eau. Malheureusement, Ping n’en profite pas pour se doucher. Ce n’est pas Tahiti la Californie ! Puis elle n’est pas équipée pour ce genre de scène…
Direction la grange et les enclos à animaux. Question de priorités par rapport à l’habitation… Rien de spécial à y signaler. Les cochons ont l’air affamés, mais à part ça ils feront du bon bacon, ils ont l’air normaux. Dans la grange, rien de particulier.
L’habitation, dont la façade accueille un petit patio, une porte et une fenêtre non cassée, a l’air calme. Il y règne le silence. La porte est fermée à clé. Ricco la crochète avant que Diego ne vienne la défoncer. Cela donne sur une cuisine qui fait aussi office de sale de séjour. Tout est en bon état, aucune trace de bagarre. Juste une porte, qui donne sur… la chambre. Le lit est défait, les couvertures à moitie jetée à terre. La fenêtre cassée, avec les débris coté intérieur. Six douilles et un colt au sol. Le barillet du colt contient deux douilles et quatre balles. Des trous dans le mur à coté de la fenêtre laissent passer la lumière du soleil couchant. On peut en compter trois, pour apparemment huit balles tirées. Au sol, des traces de sang, que Diego piétine avant de mieux les examiner. Il semble que le sang ai été partiellement léché ! Un coyote serait-il passé par la? Chan, plus adepte de la théorie des loups garous (ou plutôt chiens garous en Chine, les esprits vengeurs des chiens qu’on a mangé la veille), check les montants de la fenêtre à la recherche de poils. Aucun poil (sauf celui dans la main du mexicain), mais aussi aucune trace de sang sur les débris de verre. Comme pour le ranch, rien n’a été volé : Ricco peut empocher les 250 dollars confédérés qu’il trouve dans la table de nuit. Et comme dans le ranch, aucun corps…
Il reste à examiner les toilettes, qui sont dans une petite cabane un peu plus loin dans le jardin (la plaine). Sans surprise, ca pue ! Les planches sur lesquelles on est censé s’assoir sont un peu bancales. Le chink, toujours à l’écoute de son soi spirituel, décide d’ignorer les signaux que celui-ci lui envoie, et on clos l’inspection des toilettes. Ça pue comme histoire…
Une fois le soleil couché, ils décident de pister autour des bâtiments. C’est plus dur dans le noir, et cela dépasse donc leurs talents.
Comme il faut passer la nuit ici, ils barricadent rapidement les fenêtres en y clouant des planches, et décident de monter la garde à tour de rôle. C’est là que les choses sérieuses commencent ! Le chink dit au mexicanos qu’il pue ! Forcement, le basané n’apprécie pas ça, surtout venant d’un jaune. Tous les deux se regardent fièrement, près à se taper dessus. Le chink prend soudainement un air beaucoup plus menaçant et imposant, qui cloue tout le monde sur place. En réponse, le mex lui propose de régler ca dehors… le lendemain matin ! Le chink, fier d’avoir visiblement pris le dessus au niveau mental (ok, le challenge n’est pas énorme), et bon prince (pardon, bon mandarin), accepte de reporter le challenge. Il dort sans aucun signe de nervosité, total control !
Au matin, tous les deux sortent, se mettent torse nu, et commencent à se battre. Diego frappe le premier, et rate. Chan répond en lui balançant un coup bien porté. Ses pieds et ses poings dégagent un vent non naturel et claquent tels des coups de tonnerre à l’impact. Diego recule mais lui décoche quand même un bon coup de poing. Qui n’entame même pas son adversaire. Celui-ci en profite à son tour pour lui coller un violent coup de poing au torse. Etait-ce une feinte? Se laisser frapper pour créer une ouverture? La différence de technique étant flagrante, et ayant besoin de reprendre son souffle, Diego sauve la face en ouvrant le dialogue. Tous deux se serrent la main et rejoignent Ned qui cherche des traces en se disant que le soleil devrait faciliter les choses. Ils ne trouvent rien, ne remarquent même pas le potager piétiné à coté de la fenêtre.
Satisfaits de leur enquête, ils décident de quitter les lieux, pour aller à … Varney Flats ! Après tout, c’est là que doit se passer le tragique évènement annoncé, et bientôt ! Ils attendent donc un train, histoire de ne pas se tuer les bras sur la Draisine.
En milieu d’après midi, tous arrivent a Varney Flats, en train ou en gyroptère.
A suivre…
Dernière édition par Gaetan le Jeu 25 Juin - 22:38, édité 1 fois
Gaetan- MJ
- Messages : 249
Date d'inscription : 04/09/2009
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Re: Deadlands - Season 2 - Chinese nights 1.1: Opening.
Load
--> on va la ou le train avait deraille
--> on va la ou le train avait deraille
lionel- MJ
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Re: Deadlands - Season 2 - Chinese nights 1.1: Opening.
Super résumé !
Ed- Messages : 5
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