Partie d'introduction

A la demande d’un membre de ma famille, j’ai quitté le cœur de l’Ussurie pour rejoindre la côte et prendre la mer pour aller en Avalon. Une fois débarqué, j’ai du me rendre à Dornoch, un petit village perdu des Highlands, dans le but de rencontrer une femme au nom inconnu, mais étant soi-disant la plus belle du coin. Je dois lui rendre un service pour payer une dette au nom de mon commanditaire.
Après une première nuit au Red Glove, l’auberge locale, j’ai pris un petit déjeuner tranquillement, en attendant le rendez-vous avec cette mystérieuse femme. Mis à part les deux ivrognes locaux, qui se mirent à boire de bonne heure, l’auberge comptait deux autres voyageurs. Comme le rendez-vous était fixé en fin de matinée, j’eu le temps d’observer ces deux curieuses personnes. Un homme originaire de Vendel, grand gaillard un peu rustre, et trimballant un grand marteau de guerre. Et un homme venu d’Eisen. Ce dernier portant fièrement des bottes et une épée en Dracheneisen, leur précieux métal tant réputé. Tout deux cherchaient des informations, sans la moindre discrétion, demandant haut et fort où trouver la plus belle femme du village. Il aurait fallut être un simple d’esprit pour ne pas comprendre qu’ils étaient là pour les mêmes raisons que moi. Je les invitais donc à ma table, pour en savoir un peu plus.
Alors que nous faisions connaissance, le temps se couvrit rapidement. Et un gros orage éclata, accompagné de pluies diluviennes. La porte de l’auberge s’ouvrit, pour laisser entrer une silhouette encapuchonnée dégoulinante. Et ce nouveau visiteur vint directement à notre table, releva sa capuche et se présenta. C’était notre mystérieuse inconnue, une blonde aux formes généreuses et au visage parfait, Tamara Hollister. (NDLA : un corps d’actrice porno, un nom d’actrice porno, et un orage digne des films d’horreurs de la Warner… que demander de plus pour lancer de vaillants aventuriers dans une histoire palpitante ?)
Cette jeune femme nous expliqua rapidement ce qu’elle attendait de nous. Nous écoutâmes attentivement son histoire… Pendant que le voyageur Vendel, Olaf Berkson, la regardait attentivement, ou plutôt avidement… Elle nous parla d’une certaine Veuve Noire, une criminelle assez connue, qui épouse des personnes fortunées avant de les tuer et de prendre leurs biens. Elle travaillerait avec des alliés venant de Montaigne, ce qui lui permet de changer de région très rapidement par téléportation. Elle reste donc insaisissable jusqu’à maintenant. De plus, cette criminelle est le sosie de notre « employeur », ce qui cause pas mal de problèmes à cette dernière. La Veuve Noire aurait même tué son mari… (NDLA : et en plus elle est veuve…) Tout cela lui vaut donc pas mal de problèmes, et surtout une mauvaise publicité dont elle se passerait volontiers, étant activement recherchée par l’Inquisition.
Donc voilà notre mission, étant tous les trois ici pour payer une dette familiale à cette femme. Nous devons l’aider à localiser cette criminelle. Il nous est seulement demandé de la localiser et de la ralentir, pas lui faire face directement. Elle serait probablement trop forte pour nous trois. Avant de nous lancer à la poursuite de la Veuve Noire, Mme Hollister voulant nous tester, nous demanda de résoudre les problèmes de ce petit village paisible, puis s’en alla, ignorant les avances et commentaires dénués de tact d’Olaf.
Nous restâmes à table tous les trois. Discutant des éventuels problèmes que pourrait avoir un si petit village, mais aussi de cette charmante personne. Olaf et Kurt Kobalt, l’homme aux bottes en Dracheneisen, commencèrent à poser des questions aux ivrognes du village, et moi à l’aubergiste. Quand tout à coup, la porte de l’auberge s’ouvrit avec violence, et un jeune homme entra dans l’auberge en criant avoir vu un dragon dans la brume. Ce garçon, Tommy, serait le simplet du village. Et il prétendrait assez régulièrement voir un dragon le long de la côte. Tout le monde le prend pour un fou, car quand les gens accourent sur les lieux de sa vision, il n’y a point de dragon. Seuls un petit groupe de pêcheurs aurait aussi vu ce dragon, mais ils refusent d’en parler. L’un d’eux aurait même perdu la parole depuis cette rencontre… L’aubergiste me dit de ne pas prêter attention à ce garçon, qu’il est fou, que les dragons n’existent pas. Mais MacBride, le doyen du village arrive à son tour, lui aussi prétendant avoir vu le dragon. Du coup, les gens sont prêts à le croire ! Le doyen, c’est autre chose ! Tout le monde se rend sur la plage à côté du village pour voir ce monstre cracheur de feu, mais il n’y a bien entendu pas de dragon barbotant dans la mer. Les gens restent un peu sur place, bavardant, commentant l’évènement, puis les cloches de l’église sonnent la prière. Les villageois saisissent l’occasion pour quitter cette scène embarrassante pour le doyen, et se dirigent vers l’église. Seuls Tommy et Kurt restent sur place… tout seuls…
A l’église, les gens attendent le début de l’office, mais le révérant Bedfort ne se montre pas. Nous attendons, les gens discutent, s’inquiètent. Nous demandons aux enfants de cœur s’ils savent où est le révérant. Nul ne l’a vu. Nous décidons d’aller voir au presbytère. Un marin local, Andrew, nous y amène. Kurt nous rejoint. Et en arrivant, nous trouvons la porte d’entrée entrouverte. Nous la poussons prudemment, pour découvrir une terrible tragédie : le révérant Bedford a été assassiné ! Il gît face contre sol, baignant dans son sang, le crâne fracassé. L’arme du crime, un gros chandelier, négligemment jetée à côté du corps. Auscultant le corps, je peux déterminer que le révérant a été tué pendant la nuit. Nous trouvons aussi des traces de boue rouge, et des empreintes de bottes. Rien ne semble avoir été volé, la précieuse collection de fossiles du révérant est intacte. Le crime semble être gratuit.
On envoie chercher le doyen du village, et nous lui annonçons la triste nouvelle. Il répond à nos questions et nous dit que le seul endroit où l’on peut trouver cette boue particulière est une ancienne mine de fer toute proche du village. Ensuite, il retourne à l’église pour annoncer le meurtre du révérant à tout le monde. Mes deux compagnons demandent à Andrew, le pêcheur qui nous a accompagnés au presbytère, s’il sait où se trouve la mine. Ce dernier ne sait pas, il n’est au village que depuis 3 mois. Pendant que mes nouveaux amis essayent de le convaincre de nous guider, je vais demander au doyen où se trouve la mine. Quand je reviens, je trouve mes compagnons en train de menacer Andrew. Ce dernier posant en effet trop de questions sur le meurtre et le dragon, sur nos intentions. Etrange pour un simple pêcheur… Ils décident donc de l’emmener de force avec nous. Direction la vieille mine !
A peine arrivés à cette mine désaffectée, nous tombons dans une embuscade ! Une vingtaine d’hommes armés de fusils nous demandent de nous rendre. Nous n’avons malheureusement guère le choix. Ils nous emmènent dans une cellule à l’intérieur de la mine, sans nos armes bien sûr… Un vieil homme, qui se présente à nous sous le nom d’Edward, vient nous poser des questions. Il nous demande pourquoi nous sommes venus à la mine, ce que nous cherchons. Nous lui expliquons pour le meurtre du révérant, et nous lui demandons de nous livrer les coupables. Il nous prend pour des fous, nous explique que le révérant a été tué car il fouinait trop dans le coin à la recherche de ses fossiles. Il nous fait la proposition suivante : nous pouvons partir si nous oublions la mine et le meurtre du révérant, si nous promettons de ne jamais révéler ce que nous avons vu ici. Il s’en va et nous laisse le temps de réfléchir… Ce que nous faisons ! Mais nous ne réfléchissons pas à son offre, nous mettons au point un plan pour nous évader. Nous décidons d’attirer l’attention des gardes et de leur sauter dessus quand ils rentreront dans la cellule. Olaf se cache sur le côté de la porte pendant que Kurt prend fermement Andrew par ses attributs virils, et serre avec vigueur, lui faisant ainsi pousser un cri à vous déchirer l’âme. Les gardes arrivent en courant, ils ouvrent la porte et entrent dans la cellule pour voir ce qui se passe. J’en assomme un d’un direct à la mâchoire, et Olaf s’occupe du deuxième garde. Les deux gardes étant hors d’état, on sort de la cellule. Pensant qu’Andrew est stupide et couard, et qu’il sautera sur la première occasion pour détaler, nous décidons de l’entraver. Je déculotte un des gardes assommés et j’entrave les pieds d’Andrew avec le pantalon de ce pauvre homme. Nous lui faisons aussi un bâillon.
A peine sortis de la cellule, nous arrivons à un embranchement. Olaf prend la voie qui descend plus profondément sous terre, et Kurt celle qui monte, probablement vers la surface. Olaf découvre une gigantesque caverne avec accès à la mer, dans laquelle un grand nombre d’hommes travaillent sur d’étranges machines et bateaux. Kurt, lui, trouve un garde devant la sortie de la mine. Il le prend par surprise et l’assomme. Pour d’obscures raisons personnelles, il déculotte aussi ce dernier. Nous décidons d’aller dans cette caverne atelier pour récupérer nos biens, et surtout les bottes et l’épée en Dracheneisen de Kurt. Ne pouvant nous encombrer d’Andrew pour ce passage délicat, ayant besoin de toute la discrétion possible, Kurt l’assomme et, toujours pour des raisons connues de lui seul, le couche sur le garde assommé.
Nous pouvons maintenant descendre vers cet atelier insolite. Nous retrouvons assez facilement nos biens, et prenons quelques pistolets au passage. Nous trouvons aussi le dragon ! Un bateau mécanique avec une cheminée qui donne l’impression de cracher du feu. Puis nous remontons vers la sortie, pour découvrir la disparition d’Andrew. Il s’est surement réveillé et aura pris la direction du village. Le reste de notre évasion se passe sans problème, sans rencontrer le moindre garde, et, au crépuscule, nous voici de retour au village. Accueillis par un petit comité qui nous attend un peu avant les premières maisons… Quatre hommes armés et Andrew Davis, qui se présente à nous comme un Maître inquisiteur de Castille ! L’homme dont Kurt a serré les attributs dans ses mains ! (NDLA : Kurt Kobalt… Fabien, probablement le seul joueur au monde à prendre un inquisiteur par les couilles lors de sa 1ère partie de 7ème Mer…)
Andrew Davis nous dit être venus à Dornoch pour essayer de trouver un des ateliers clandestins du Collège Invisible, une société secrète de savants hérétiques. Et il nous remercie de l’avoir conduit tout droit à leur repère secret. (NDLA : Trois mois de recherches sur place, et incapable de les trouver… trop tordu pour simplement penser à visiter la vieille mine locale… ahhh, l’Inquisition, un goût prononcé pour la torture, mais pas pour les choses évidentes !) Selon lui, leurs recherches sont une abomination, un sacrilège, l’œuvre du mal. Il nous demande de nous joindre à lui et à ses hommes pour attaquer l’atelier. Il a à sa disposition un bateau armé de canons, ainsi qu’une une trentaine de soldats. Nous cherchons des arguments pour ne pas nous joindre au massacre, mais il est très convaincant. Nous décidons donc de le suivre, et, à la première occasion, de nous en sortir en croisant le fer. Cette opportunité se présente rapidement, au bord d’une falaise. Le combat est brutal. Kurt affrontant Davis, qui doit particulièrement lui en vouloir, pendant qu’Olaf et moi-même, nous battons vaillamment contre les quatre soldats de l’Inquisition. Tamara, qui devait probablement nous surveiller de loin, se rue à son tour dans le combat, et s’occupe de Davis. Kurt, déjà blessé par Davis lors de leur bref affrontement, vient nous prêter main forte, et nous nous débarrassons des soldats. Quand nous allons prêter main forte à Tamarra, il est déjà trop tard. Andrew a rompu le combat et a fuit vers la plage où l’attend une embarcation.
Après avoir donné un bref compte rendu des évènements à Tamarra, et avoir donné les premiers soins à Kurt, nous décidons de retourner à la mine pour tenter de prévenir le massacre. Le garde à l’entrée est stupéfait de nous voir revenir. Je lui explique rapidement l’urgence de la situation. Il nous emmène auprès d’Edward, et nous le prévenons à son tour de l’imminence de l’attaque de l’Inquisition. Ce dernier semble plus préoccupé par la protection de leurs travaux que par la sécurité de ses compagnons chercheurs. Il semble sourd à tout plan de défense, et envisage même de faire s’effondrer l’accès à la mer pour bloquer l’attaque. Il ne conçoit même pas un débarquement ou un siège. Il est scientifique après tout, pas stratège… Très vite, les savants commencent à essayer d’évacuer leurs inventions. Pendant ce temps, avec mes compagnons, nous décidons de tenter le tout pour le tout. Nous chargeons une barque de tonnelets de poudre noire, et Olaf s’est porté volontaire pour la guider jusqu’au bateau de l’Inquisition, la faire sauter et revenir à la nage. Lors du chargement, nous devons repousser des savants fanatiques qui ne veulent pas qu’on utilise leur poudre, et aussi subir les coups de canons de l’Inquisition qui a déjà commencé l’assaut.
Olaf monte dans la barque et commence à ramer. Les coups de canon ont cessé. Olaf est à mi chemin du canal vers la mer quand il voit arriver en face de lui des barques chargées de soldats. Il allume aussitôt la poudre, et saute à l’eau. Le timing est mauvais, sa barque explose loin des barques ennemies, sans leur causer le moindre dommage. Il revient à la nage, et est très rapidement suivi par les soldats de l’Inquisition qui débarquent dans l’atelier. S’en suit une mêlée confuse d’où les savants et leurs gardes sortent miraculeusement vainqueurs. Andrew Davis s’est discrètement enfui quand il a vu que ça tournait mal. Nous pouvons l’apercevoir en train de ramer vers le bateau de l’Inquisition.
L’orage est passé, le pire a été évité. Nous échangeons quelques mots avec Edward, qui lui aussi a survécu au combat. Nous aidons les blessés. Et puis nous retournons vers le village, à la recherche de Tamarra… Nous prions aussi pour que des pirates et entendus les coups de canon, et soient venu voir ce qui se passait. Avec un peu de chance, ils seront tombés sur le navire de l’Inquisition qui est maintenant sans défense. Qui sait ?

Aleksei Nakivgorod Sladivich