Episode 7 - Hissez haut !

Lancés au galop à la poursuite des assaillants de la guilde des explorateurs, Grimon et ses 3 compères file sur les plaines highlandaises. Tout à coup, les 3 compagnons de Grimon sortent de gros pistolets et tirent sur un groupe de 4 cavaliers, dont 3 portent des hommes qui semblent endormi.
Les divers bombes et coups de feu faisant rage et ravages, Olaf se réveille et prend part immédiatement au combat, tuant à main nue et d’un coup sec le garde le plus proche. Les drogues semblent faire plus d’effet sur Alexei et Kurt, toujours allongés dans la boue aux pieds des vilains, en plein centre du combat.
Les 3 compagnons de Grimon tournent désormais autour des vilains, et continuent les tirs. Faisant fi des coups de feu, Grimon se lance à l’attaque, fleuret à la main, mais rate de peu son assaillant. Il voit alors un des 2 hommes à terre et décide de se porter à son secours, il le hisse péniblement sur son destrier.
Kurt émerge, et se retrouve sur un cheval, au milieu de coups de feu. Il se rend compte qu’il n’est pas armé et décide de chercher son épée, coûte que coûte. Il descend donc du cheval et cherche désespérément son arme.
Kurt, armé de la lame de sa première victime se lance sur une seconde, qui ne sent même pas le coup arriver, et achève aisément la dernière, déjà blessé à mort par les coups de feu.
Après quelques brèves présentation, Edouard, celui qui semble être le chef du groupe des 4 libérateurs, annonce qu’il a pour mission d’escorter Kurt, Olaf et Alexei jusqu’à Porto Grande, ou plus précisément à les amener à Maria Simone Herego de Suarez, avec ce qu’ils transportent.
Pressé par Edouard, le chef de ses 3 contacts, Grimon n’a pas le temps de faire plus amples connaissance avec ces 3 nouveaux barbares, et décide de remettre les bonnes manières à plus tard.
Au grand trop, la bande de 7 traverse des grands plateaux pour finalement arriver au bord d’une falaise. Edouard annonce qu’il faut continuer à pied pour rejoindre son navire.
C’est donc à bord d’un navire pirate qu’Olaf, Kurt et Alexei font la connaissance de Grimon, noble montaginois, et d’Emeraude et Rubis, « femmes de main » d’Edouard. Toutes voiles dehors, le navire glisse sur les gouffres amers, et les 4 nouveaux « pirates » prennent part aux activités du bateau : Olaf fait le guet, Kurt la cuisine et Grimon allège les maux des pirates.
Une semaine tranquille s’est écoulée quand Olaf, perché, crie « un navire à tribord ! ». N’étant pas sur des routes commerçantes, les navires devraient se faire rares, voire inexistants. La présence de ce navire inquiète quelques peu Edouard, le capitaine, qui décide de baisser les voiles et d’attendre de voir ce que fait l’autre pavillon au loin. Rien. Le Bloodstorm reprend donc sa route, cap vers Porto Grande.
Quelques jours après, une tempête se lève, les 4 nouveaux mousses, n’ayant pas ou peu le pied marin, vomissent à tout va mais tiennent bon. C’est alors que le capitaine crie « tout le monde aux canons ! ».
Olaf, forte tête, reste sur le pont, alors que ses camarades descendent armer les canons. De loin, ils aperçoivent un immense bateau, plus grand que le leur, sortir ses rangées de canons. Une première vague manque de peu le Bloodstorm, qui répond et n’en fait pas mieux. Edouard change alors de tactique, et se place prêt à l’abordage.
Devinant ses intentions, Olaf, toujours assoiffé de bataille, attrape une corde et se jette héroïquement sur le pont du navire adverse, en plein milieu des pirates ennemis. D’un coup de hache en hélicoptère, il en tue 2 d’un coup, et en blesse le même nombre. Mais les pirates surentraînés aux abordages ont tôt fait de répondre et le courageux Olaf encaisse 2 balles, dont une tirée par la magnifique capitaine du navire pirate ennemi.
Les 2 navires sont désormais tout proche, et une deuxième vague de canon fait voler le bois des ponts des deux navires. Le vacarme des explosions est suivi par une salve de grappins venant accrocher le pont du Bloodstorm.
S’ensuit un terrible combat. Olaf, armé des ses 2 haches, découpe une dizaine de vilains, Kurt et son épée en étripent également un bon nombre et même Grimon joue du fleuret et en élimine quelques uns. Mais le surnombre des attaquants fait vite tomber les hommes d’Edouard.
Au bout de quelques minutes, les effectifs du Bloodstorm sont réduits de moitié, alors que la pulpeuse capitaine pirate n’a perdu qu’un tiers de ses vilains. Edouard s’agenouille et semble prier. Il se relève et crie : « tout le monde à bord ! ». Soudain, une immense vague surgit de nulle part et propulse le navire ennemi au loin, et un vent fort s’engouffre dans les voiles du Bloodstorm.
La frégate file sur la mer, qui au bout de quelques heures devient d’huile. Kurt, Olaf et Grimon essaie tant bien que mal de réparer les dégâts causés par les canons, mais l’eau continue de s’engouffrer. Heureusement, l’équipage du Bloodstorm est plus habile et réussi à colmater les trous. Mais dans la bataille, la cuisine de Kurt a été complètement soufflée, il ne reste que quelques vivres pour une semaine tout au plus. L’eau, heureusement, n’a pas été touchée. La décision est donc prise que les cadavres du pont seront grillés, tout en rationnant les vivres pour le reste du voyage.
Pendant les 3 dernières semaines du voyage, le club des 4 apprend qu’Edouard est grassement payé pour amener sain et sauf les 3 barbares (suffisamment pour s’acheter une flotte) et le précieux objet qu’ils transportent. Diverses choses communes et moins communes se passent également. Grimon propose d’ensanglanter l’épée de Kurt, ensanglante la (fameuse) carte également et met dans sa « poche » quelques armes à feu chargées et une épée. Il apprend les rudiments de l’avalonais grâce à Rubis. Kurt enseigne l’art de la pêche à ses 3 nouveaux compagnons, ce qui a pour effet de prolonger les vivres suffisamment pour arriver à bon port. Olaf, lui, essaie de convaincre Edouard de partager la rondelette récompense que celui-ci va toucher, essaie de l’intimider en lui montrant ses muscles, ce qui n’a pour effet que de faire reculer Edouard d’un pas (« ce qui est déjà énorme ! » dixit Lionel). Emeraude intervient pour mettre fin à ces chamailleries et Olaf dans sa chambre, d’un simple regard de braise. Olaf, toujours obnubilé par l’idée de connaître le commanditaire de ce contrat (et donc, indirectement, l’argent qu’il pourrait en tirer), décide d’un autre plan. Alors qu’il fait le guet, il crie « un navire à tribord ! » et occupe Edouard pendant que Kurt essaie furtivement de s’introduire dans la cabine d’Edouard. Alors que Kurt se rend compte que la porte est fermée à clé, Rubis lui tape sur l’épaule. Kurt, à court d’idée lui demande « où sont les toilettes ? Ca fait 4 semaines que je me retiens… ». La ruse a échoué.
Apres ces aventures palpitantes, la magnifique île de Porto Grande est en vue. Edouard décide d’accoster dans une petite crique en dehors de la ville, et de nuit, afin de ne pas attirer les regards sur leur navire. Les pirates ne sont les bienvenus nulle part.
A terre, les 4 compagnons sont escortés par Edouard, Emeraude et Rubis, jusqu’à la magnifique propriété de la gouverneur de l’île, Maria Simone Herego de Suarez. Autour d’un frugal repas, celle-ci leur explique que cette carte a une très grande valeur (un éclair passe alors dans les yeux d’Olaf), et que la guilde des explorateurs lui a confié la tâche de décrypter cette carte. Mais ce décryptage prend du temps, autant qu’il en faut pour retourner en Avalon. Elle leur propose donc en attendant une petite mission d’infiltration.
L’ancien gouverneur, Pedro de Avila, est soupçonné de corruption et d’autres actes non louables, notamment de vouloir monter une armée et de reprendre le pouvoir de Porto Grande. Or, le maire de Santa Valeria héberge Pedro de Avila. Sont-ils d’accointance ? Le maire s’est-il fait piéger ? C’est à nos 4 héros de découvrir ce qui se passe à Santa Valeria, de rapporter des preuves des agissements de Pedro, afin de le faire emprisonner (ou autre). Pour cela, Maria donne le nom de 3 contacts sur place : Polo Garcia Estefan (gérant d’une plantation de canne à sucre), Rosario Fernandez (gérant de la principale auberge de Santa Valeria) et de Talo (un indigène qui leur servira de guide).
Après une nuit de plaisir et une journée de repos (ou l’inverse), de flâneries dans les méandres de Porto Grande, grand port où toutes les nations sont présentes, quelques achats également (Kurt se gante d’un magnifique fist en métal), nos 4 héros se mettent en marche…