Episode 9 : Le mythe du Bon Sauvage
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Episode 9 : Le mythe du Bon Sauvage
Alors que nous nous approchions du centre du village, nous vîmes ces 10 bûchers, et une trentaine d’inquisiteurs devant, essayer de prêcher, en vain, ces païens résidant à Santa Valeria. Nous remarquons tout de suite l’inquisiteur, avec son chapeau pointu – qui n’est pas sans rappeler ces sorcières d’Eisen – une dizaine de servants, une quinzaine de gardiens de la foi et une quinzaine de gardes locaux, probablement à la solde de Pedro de Avila.
Alors qu’Olaf et moi tentons de nous mêler à la foule pour nous approcher de ces bûchers, nous nous rendons compte qu’il s’agit d’autochtones : 4 personnes âgées qui ressemblent fortement à des chamanes – oh combien hérétiques aux yeux de l’Inquisition – ; 4 jeunes indigènes – n’ayant pas encore atteint l’âge de la puberté – et 2 femmes.
A cette vue, mon cœur bondi et une idée se propage à vitesse de portée dans ma tête : il me faut sauver ces pauvres innocents.
Dans la foule, nous retrouvons également Kurt, qui nous apprendra par la suite qu’il avait pour mission de surveiller la troupe inquisitrice. Alors que je mets un plan d’action stratégique, réfléchi, en place, je vois Olaf qui fonce tête baissée en direction des gardes inquisiteurs. Cette fougue Vendel nous perdra un jour. Ce fut précisément ce jour-là car dans son élan, gêné par la foule, trébuche et s’étale aux pieds d’un des gardes. Tout s’est alors accéléré.
Le garde voyant un homme non indigène à ses pieds riposte, mais ce n’est pas sans compter la puissance d’Olaf, qui contre-attaque et tue le garde d’un coup de maître. Kurt se lance en même temps sur un autre garde et fait mouche, en criant un terrible « fulguropoint » incompréhensible. Le garde tombe.
Pendant cette diversion, je profite de ma furtivité légendaire pour me faufiler héroïquement derrière les bûchers et d’un coup précis de fleuret, je coupe les liens des indigènes et sauve ces innocents.
Alors que je suis au faît de mon action héroïque, Olaf et Kurt sont toujours dans la foule, Kurt essayant d’embrigader les indigènes à jeter des pierres sur les inquisiteurs, Olaf jouant au lancé de hache, fatal. Alerté par les cris de la foule, Alexei arrive et imite Kurt, avec plus d’aisance quant à l’enrôlement des indigènes.
L’inquisiteur, se rendant compte d’une attaque païenne, lance l’ordre à ses gardiens de la foi d’attaquer ces 3 hérétiques. C’est précisément à ce moment-là que je me faufile jusque derrière l’inquisiteur, dague à la main, et, alors que je suis à quelques pas de lui, une maudite branche du bûcher craque sous ma démarche légère. L’inquisiteur riposte et je me retrouve la main sur ma blessure, essayant d’arrêter le sang de couler. Je tente de riposter, mais endolori, je ne maîtrise plus réellement mes attaques. L’inquisiteur me jette alors en direction de la dizaine de gardiens ne s’étant pas encore jetée sur mes 3 compagnons.
Au moment précis où Olaf et Kurt achèvent vaillamment un gardien chacun pendant que je me mets en garde pour affronter cette horde de gardiens, un bruit venant de la forêt s’élève. Au lieu de bruit, une rumeur devrais-je dire. Ce qui nous amène à suspendre le combat le temps d’une demie seconde, avant de voir surgir de toute part une troupe d’indigènes aux aspects quelque peu hostiles… Dès que ceux-ci sont au contact avec les habitants de Santa Valeria, ils commencent à jouer de la lame et des poings.
Des sauvages attaquent le village. Et là, c’est la panique sur les boulevards. Tous les autochtones fuient dans tous les sens, esquivant les coups, les gardiens regardent perplexe leur chef inquisiteur, et nous, nous rassemblons autour d’enfants et de femmes indigènes afin de les protégés de ces soldats en pagne.
Alors qu’Alexei met hors de combat un premier guerrier Uruk (nous apprendrons par la suite leur terrible nom aux consonances oh combien barbares), Kurt lance un « la vie est Kurt », juste avant d’encaisser une pluie de coups des Uruks. Olaf et moi-même ripostons et entaillons gravement un barbare chacun, alors qu’Alexei et Kurt, plus dans le style boucher de Séville, découpent de bas en haut un guerrier en pagne chacun. Quelle barbarie. Je suis outré mais ne laisse rien paraître. Quand bien même l’aurais-je voulu, je n’en aurais pas eu le temps, car trop occupé à taillader du sauvage. Et d’un en plus. Quelle lame ! Olaf suspend son jeu fatal de haches pour tenter d’intimider celui qui ressemble au chef tribal des Uruks, mais en vain. Celui-ci n’a que faire des muscles Vendel, il n’a d’yeux que pour l’armure brillante de notre ami Kurt. S’ensuit un combat presque au corps à corps entre Kurt et Olaf d’un côté, et le chef et son bras droit de l’autre. Alexei et moi nous occupons de réduire le nombre d’Uruks autour de nous.
Alors qu’Olaf tue l’adjoint du chef, un terrible bruit, sourd, sors de la terre. Un roulement. Tout se suspend. Lames en l’air, regards dans le vide, tout le monde est dans l’expectative. Des bruits de trompette nous donnent le signal : la cavalerie arrive ! Merci Telo.
Mais le chef tribal n’a pas dit son dernier mot. Il continue de frapper, terrible brute, masse musculaire. L’inquisiteur tire dans notre direction, et fait mouche : le chef Uruk se touche le ventre, une balle y est entrée. Mais il en faut plus pour mettre un chef Uruk à terre. Il se prend une rafale de coups par nos soins.
C’est alors qu’un cavalier arrive, Don Tomas Galegos de Aldana, et nos sommes d’arrêter les combats. Olaf n’en faisant qu’à sa tête, intimide l’inquisiteur, qui recule, effrayé. Don Tomas porte une masse de graisse sur sa monture, nous en déduisons qu’il s’agit de Pedro de Avila. Nous lui racontons notre histoire, et il nous dit qu’il va rentrer avant nous, avec l’inquisiteur. Nous pouvons nous reposer une nuit avant de rentrer à Puerto Grande.
Seuls sur la place, nous voyons les indigènes de Santa Valeria, ressemblant à ceux que j’ai courageusement libérés des bûchers, nous faisant signe de les suivre. Après une magnifique danse, ces chamanes nous guérissent par miracle. Ou magie.
Au petit matin, nous reprenons la route. Arrivés à Puerto Grande, nous racontons nos aventures héroïques à Maria, qui nous récompense comme promis.
Nous allons voir le chef contrebandier afin d’en savoir plus sur les pages déchirées que nous avions trouvées dans sa bible. Hélas, il ne semble pas en savoir davantage. Seule l’adresse pourrait-nous être utile : Carlo Manuel de la Oya habite rue de la Sierra Madre…
Alors qu’Olaf et moi tentons de nous mêler à la foule pour nous approcher de ces bûchers, nous nous rendons compte qu’il s’agit d’autochtones : 4 personnes âgées qui ressemblent fortement à des chamanes – oh combien hérétiques aux yeux de l’Inquisition – ; 4 jeunes indigènes – n’ayant pas encore atteint l’âge de la puberté – et 2 femmes.
A cette vue, mon cœur bondi et une idée se propage à vitesse de portée dans ma tête : il me faut sauver ces pauvres innocents.
Dans la foule, nous retrouvons également Kurt, qui nous apprendra par la suite qu’il avait pour mission de surveiller la troupe inquisitrice. Alors que je mets un plan d’action stratégique, réfléchi, en place, je vois Olaf qui fonce tête baissée en direction des gardes inquisiteurs. Cette fougue Vendel nous perdra un jour. Ce fut précisément ce jour-là car dans son élan, gêné par la foule, trébuche et s’étale aux pieds d’un des gardes. Tout s’est alors accéléré.
Le garde voyant un homme non indigène à ses pieds riposte, mais ce n’est pas sans compter la puissance d’Olaf, qui contre-attaque et tue le garde d’un coup de maître. Kurt se lance en même temps sur un autre garde et fait mouche, en criant un terrible « fulguropoint » incompréhensible. Le garde tombe.
Pendant cette diversion, je profite de ma furtivité légendaire pour me faufiler héroïquement derrière les bûchers et d’un coup précis de fleuret, je coupe les liens des indigènes et sauve ces innocents.
Alors que je suis au faît de mon action héroïque, Olaf et Kurt sont toujours dans la foule, Kurt essayant d’embrigader les indigènes à jeter des pierres sur les inquisiteurs, Olaf jouant au lancé de hache, fatal. Alerté par les cris de la foule, Alexei arrive et imite Kurt, avec plus d’aisance quant à l’enrôlement des indigènes.
L’inquisiteur, se rendant compte d’une attaque païenne, lance l’ordre à ses gardiens de la foi d’attaquer ces 3 hérétiques. C’est précisément à ce moment-là que je me faufile jusque derrière l’inquisiteur, dague à la main, et, alors que je suis à quelques pas de lui, une maudite branche du bûcher craque sous ma démarche légère. L’inquisiteur riposte et je me retrouve la main sur ma blessure, essayant d’arrêter le sang de couler. Je tente de riposter, mais endolori, je ne maîtrise plus réellement mes attaques. L’inquisiteur me jette alors en direction de la dizaine de gardiens ne s’étant pas encore jetée sur mes 3 compagnons.
Au moment précis où Olaf et Kurt achèvent vaillamment un gardien chacun pendant que je me mets en garde pour affronter cette horde de gardiens, un bruit venant de la forêt s’élève. Au lieu de bruit, une rumeur devrais-je dire. Ce qui nous amène à suspendre le combat le temps d’une demie seconde, avant de voir surgir de toute part une troupe d’indigènes aux aspects quelque peu hostiles… Dès que ceux-ci sont au contact avec les habitants de Santa Valeria, ils commencent à jouer de la lame et des poings.
Des sauvages attaquent le village. Et là, c’est la panique sur les boulevards. Tous les autochtones fuient dans tous les sens, esquivant les coups, les gardiens regardent perplexe leur chef inquisiteur, et nous, nous rassemblons autour d’enfants et de femmes indigènes afin de les protégés de ces soldats en pagne.
Alors qu’Alexei met hors de combat un premier guerrier Uruk (nous apprendrons par la suite leur terrible nom aux consonances oh combien barbares), Kurt lance un « la vie est Kurt », juste avant d’encaisser une pluie de coups des Uruks. Olaf et moi-même ripostons et entaillons gravement un barbare chacun, alors qu’Alexei et Kurt, plus dans le style boucher de Séville, découpent de bas en haut un guerrier en pagne chacun. Quelle barbarie. Je suis outré mais ne laisse rien paraître. Quand bien même l’aurais-je voulu, je n’en aurais pas eu le temps, car trop occupé à taillader du sauvage. Et d’un en plus. Quelle lame ! Olaf suspend son jeu fatal de haches pour tenter d’intimider celui qui ressemble au chef tribal des Uruks, mais en vain. Celui-ci n’a que faire des muscles Vendel, il n’a d’yeux que pour l’armure brillante de notre ami Kurt. S’ensuit un combat presque au corps à corps entre Kurt et Olaf d’un côté, et le chef et son bras droit de l’autre. Alexei et moi nous occupons de réduire le nombre d’Uruks autour de nous.
Alors qu’Olaf tue l’adjoint du chef, un terrible bruit, sourd, sors de la terre. Un roulement. Tout se suspend. Lames en l’air, regards dans le vide, tout le monde est dans l’expectative. Des bruits de trompette nous donnent le signal : la cavalerie arrive ! Merci Telo.
Mais le chef tribal n’a pas dit son dernier mot. Il continue de frapper, terrible brute, masse musculaire. L’inquisiteur tire dans notre direction, et fait mouche : le chef Uruk se touche le ventre, une balle y est entrée. Mais il en faut plus pour mettre un chef Uruk à terre. Il se prend une rafale de coups par nos soins.
C’est alors qu’un cavalier arrive, Don Tomas Galegos de Aldana, et nos sommes d’arrêter les combats. Olaf n’en faisant qu’à sa tête, intimide l’inquisiteur, qui recule, effrayé. Don Tomas porte une masse de graisse sur sa monture, nous en déduisons qu’il s’agit de Pedro de Avila. Nous lui racontons notre histoire, et il nous dit qu’il va rentrer avant nous, avec l’inquisiteur. Nous pouvons nous reposer une nuit avant de rentrer à Puerto Grande.
Seuls sur la place, nous voyons les indigènes de Santa Valeria, ressemblant à ceux que j’ai courageusement libérés des bûchers, nous faisant signe de les suivre. Après une magnifique danse, ces chamanes nous guérissent par miracle. Ou magie.
Au petit matin, nous reprenons la route. Arrivés à Puerto Grande, nous racontons nos aventures héroïques à Maria, qui nous récompense comme promis.
Nous allons voir le chef contrebandier afin d’en savoir plus sur les pages déchirées que nous avions trouvées dans sa bible. Hélas, il ne semble pas en savoir davantage. Seule l’adresse pourrait-nous être utile : Carlo Manuel de la Oya habite rue de la Sierra Madre…
Extrait des carnets de bord d'un Montaginois
Baron Grimon Eyquem de Pau, dit Grimon le Loyal
Romeo- Messages : 162
Date d'inscription : 08/03/2010
Age : 41
Localisation : Ho Chi Minh ville
Re: Episode 9 : Le mythe du Bon Sauvage
Je ne connaissais pas le 'faufilage héroïque', cela doit être une tournure de phrase toute montaginoise
Super résumé Roméo, tout doit y être vu que mes souvenirs sont obscurcis par la fumée des bûchers...
Super résumé Roméo, tout doit y être vu que mes souvenirs sont obscurcis par la fumée des bûchers...
Fabien- MJ
- Messages : 638
Date d'inscription : 29/08/2009
Age : 51
Localisation : Vietnam
Re: Episode 9 : Le mythe du Bon Sauvage
Belle narration pour un combat aussi violent
lionel- MJ
- Messages : 410
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 43
Localisation : HCM
Re: Episode 9 : Le mythe du Bon Sauvage
J'ai essayé autant que possible de faire transparaître cette violence dans mes mots, mais c'est un acte fort difficile pour un Montaginois qui est de nature hautement raffiné...
Romeo- Messages : 162
Date d'inscription : 08/03/2010
Age : 41
Localisation : Ho Chi Minh ville
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