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Deadlands - Season 2 - Chinese nights 4.2: pique nique à Lost Angels par un beau dimanche...

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Message  Gaetan Lun 7 Mar - 22:36

Avant les évènements de la nuit tragique qui a vu disparaitre Diego et Ricco, Ned a été faire son rapport à l’Agence. En quittant le petit bureau, il s’est fait suivre par des Texas Rangers qui surveillaient les activités de la Pinkerton. Ils l’ont interpelé et l’ont maitrisé assez rapidement, avant de l’emmener dans une de leurs planques pour commencer un interrogatoire assez « musclé ». Ned réussit à éviter de donner des infos sensibles sur les activités Pinkerton à Shan Fan, en essayant de les emmener sur les activités du Mandarin Noir et la menace qu’il représente. Cela lui vaudra de longues heures de passage à tabac pour valider la véracité de ses propos, avant que les Texas Rangers ne décident de le relâcher pour qu’il continue à s’occuper du Mandarin Noir pendant qu’eux garderaient un œil sur lui et contacteraient leurs supérieurs.

C’est au milieu de la nuit que Ned reprend le chemin de l’école d’arts martiaux de son ami, avec une tête ressemblant à une framboise boursoufflée, ainsi que quelques côtes fêlées. Une agitation inhabituelle gronde en rue, malgré l’heure bien avancée de la nuit. Circule une histoire d’un troupeau de plusieurs milliers de têtes de bétail ayant dévasté le centre ville… Immédiatement, Ned pense à l’angoissant grondement des nuits précédentes, et va sur place voir ce qui s’est passé.

Il suit les badauds, et arrive près du Heavenly Park. La rue est jonchée de taches blanches de différentes tailles : les draps qui ont été mis sur les corps des victimes. Il voit aussi un hôtel dont la façade au premier étage est défoncée. Il y va, et trouve leur nouveau compagnon, Eliot Wild, près des corps de Ricco, et de ce qui semble avoir été Diego. Eliot lui raconte les évènements, et ils quittent tous deux les lieux pour retourner chez le Sifu, tout en discutant de la situation actuelle vis-à-vis du Mandarin Noir, de Stone et de Lost Angels. Trop absorbés par leur discussion, ils ne se rendent pas compte être suivis. Une voix avec un accent étranger les interpelle. Ils se retournent, sur leurs gardes, et voient une silhouette avec un drôle de drap roulé sur la tête, et une écharpe qui lui cache le visage. Et chose inattendue, pas d’arme à la main pour les tenir en joue et les dévaliser. L’étranger se présente, Abdul, et s’excuse de les interrompre. Il explique avoir été sur les lieux du drame qui vient de se produire, et les avoir repérés, car ils dénotent par rapport aux autres citoyens en robe de chambre. Intrigué, il les a suivi et a entendu leur conversation. Il semble qu’Allah lui ai fait croiser leur chemin (même si Allah n’aime pas trop les croisés), et que son devoir lui dicte de se joindre à eux dans leur quête (quête contre le mal, pas quête du Graal). C’est décontenancé que Ned demande à l’étranger s’il est fou et suicidaire, mais qu’après tout, pourquoi pas… Au point où ils en sont, une paire de bras supplémentaire ne peut pas faire de tord.

Le duo, pardon, le trio, retourne donc chez le Sifu. Ils éveillent la maisonnée et se voient offrir l’hospitalité pour le reste de la nuit.

Le lendemain, las et fatigués, Ned, Ping Ly et leurs deux nouveaux compagnons prennent la diligence pour Lost Angels. Le trajet dure quelques jours, ponctués les nombreux arrêts nécessaires à Abdul pour faire ses trop nombreuses prières quotidiennes. Heureusement, le seul autre passager de la diligence est un homme avec une certaine éducation, qui peut leur parler de Lost Angels et de ses coutumes, de ses lois. C’est une ville qui semble bien austère. Une véritable dictature religieuse, frappée par la faim et la foi. Tout semble tomber sous le joug du Révérend Grimme et de sa Sainte Église; autant les aspects spirituels de la vie, que le juridique et le politique. Même la loi est entre les mains de Grimme et de ses Guardian Angels.

Le paysage devient de plus en plus lugubre et oppressant au fur et à mesure que la diligence se rapproche du territoire indépendant de Lost Angels. Finalement, la diligence arrive aux abords de la ville : une zone de tentes et de bâtiments précaires, hors ville, appelée Ghost Town. L’homme de la diligence les avertis de ne pas trop traîner à Ghost Town : les Guardians Angels n’y mettent pas les pieds, et il y a des rumeurs de cannibalisme. Avant de prendre congé, il leur recommande un saloon en bordure de Ghost Town, le Vestibule. Il dit que c’est un des endroits les plus sûrs et accueillants de la ville.

Notre quatuor entre donc au Vestibule. En milieu de journée, le saloon est presque vide. Le barman, une armoire à glace au visage et aux bras couverts de cicatrices, les accueille d’un ton neutre. Il sert le whisky et engage la conversation. Les quelques mots échangés confirment le sombre tableau que leur à dépeint l’étranger de la diligence. Après avoir vidé leur verre, nos amis quittent le Vestibule pour traverser Ghost Town en direction de Lost Angels.

Après presque un mile dans les bas quartiers, ils arrivent à un check point à l’entrée de la ville. Quatre hommes en bures blanches et un en bure brune les arrêtent et commencent à poser quelques questions en vue de l’obtention des papiers nécessaires à leur séjour en ville. D’où viennent-ils ? Quelle est la raison de leur séjour ? Ont-ils des marchandises à déclarer ? De la nourriture ? Du cash ? Ces hommes, habillés comme des moines mais armés comme des cowboys, sont des Guardian Angels, les Law Enforcers de Lost Angels. Ils prélèvent les taxes obligatoires sur la nourriture importée, et le cash transporté. Le reste du cash doit être changé en monnaie locale, qui n’a cour nulle part ailleurs qu’à Lost Angels. Ils confisquent aussi les armes des voyageurs, contre des reçus. Et surtout, ils expliquent les règles de vie et quelques lois à suivre dans leur sainte cité. En insistant sur la délation qui est encouragée, voir même récompensée dans le cas de signes de sorcellerie. Une fois ces formalités remplies, nos quatre voyageurs sont libres de circuler en ville.

Ils découvrent une ville angoissante, où les gens ont les traits émaciés et l’air antipathique, méfiants. La ville est organisée en cercles concentriques, allant des quartiers les plus pauvres vers le Golden Circle en son centre, où trône la cathédrale. Les rues sont patrouillées de squads de cinq Guardian Angels. La ville toute entière dégage une impression glauque de malaise et d’hostilité, sous un couvert de sourires polis entre affiliés à l’Église. À la cathédrale, Ned et Eliot repèrent des silhouettes dans le ciel. Ned a la chance d’en voir une clairement quand elle passe en rase motte au dessus du clocher : une silhouette humaine aux allures d’ange, si ce n’est que tout son corps et ses ailes sont sales, parfois légèrement difformes. Eliot utilise ses lunettes pour analyser l’aura de ces créatures volantes. Une aura noire et malsaine… Quand soudainement, une voix autoritaire les interpelle ! Nos amis se retournent pour voir un squad de Guardian Angels s’avancer vers eux ! Ils sont juste devant un énorme bâtiment qui semble être le Q.G. des Guardian Angels… Le chef du squad, en robe de bure brune, demande à voir les étranges lunettes avec lequel Eliot regarde le ciel. Celui-ci a le bon sens de défaire son réglage d’un geste rapide en les donnant au représentant de l’ordre. Le Guardian Angel les essaye, et puis, d’un air perplexe, les rend à l’étranger avant de leur intimer l’ordre de circuler. Décidés à faire preuve de plus de prudence, nos amis traversent la ville en direction du Waterfront, où on leur a renseigné la pension Hardwig.

L’établissement est facile à trouver. C’est juste devant une jetée, en face de laquelle on peut voir une île abritant un bâtiment austère : la prison. La pension est un grand bâtiment de quatre étages. Le patron leur donne des chambres. En faisant la conversation, il répond à leurs questions : « Mr. Stone était ici avant de se faire arrêter par le Révérend Grimme lui-même ! Sa chambre a été dévastée lors de son arrestation. (…) Oui, Mr. Ewing est bien un pensionnaire ici. (…) Non, je n’ai pas de blonde à la forte poitrine parmi mes pensionnaires. (…) Je garanti une certaine discrétion pour mes pensionnaires.» Voilà, enfin proches de ce fameux Stone…

Plus tard dans la soirée, Ewing frappe à leur porte. Il a été prévenu de leur présence par le patron. Après avoir vérifié leur identité, il explique que Sikes lui a demandé de les aider à faire sortir Stone de prison. Le plan est simple : trois jours plus tard, il va leur fournir un canot motorisé et des armes. De nuit, ils vont se rapprocher de l’île puis couper le moteur et continuer à la rame pour éviter d’attirer les bateaux qui patrouillent autour de la prison. Ils vont contourner l’île pour arriver du coté de la sortie des égouts. C’est par là qu’ils vont rentrer. Comme Stone est un homme « d’un certain pouvoir », Grimme doit certainement le maintenir enfermé dans ses quartiers, au sous-sol. Il n’y a que deux personnes qui ont les clés des quartiers de Grimme : Grimme, lui-même, et le directeur de la prison, dont les appartements sont au dernier étage. Il faut donc rentrer par les égouts, monter au dernier étage chercher les clés, redescendre au sous-sol, trouver Stone, le libérer, et repartir avec lui par les égouts. Sans donner l’alerte… Ensuite, repartir en barque et rejoindre Ewing un peu plus loin que les limites de la ville, où il attendra avec des chevaux et une escorte.

Le plan est clair, et a l’air… pourri ! Mais c’est le seul plan disponible. Une attaque frontale est un échec garanti. Se faire faire prisonnier ? Folie ! Escalader les murs extérieurs pour arriver directement au dernier étage ? Faut arriver à escalader, et sans se faire voir par les vigies armées de Gatlings. Aussi, Ned s’enquiert de savoir ce que Ewing veut dire en disant que Stone est un homme « d’un certain pouvoir ». Pour seule réponse, Ewing les emmène voir la chambre dévastée ou le Révérend a arrêté Stone : les murs sont comme brulés au lance-flamme, les meubles sont démolis, et le mur du fond explosé.

Ned demande si à tout hasard, Ewing n’aurait pas vu une blondasse qui bosse pour Stone, accompagnée d’un sale type. Il répond que oui, il connait Veronica « BM », et « Bitch ». Ce sont eux qui les attendront avec des chevaux. Ned un peu inquiet lui demande d’être sûr que tout le monde restera concentré sur la mission et mettra de coté leurs différents. Ewing pense que ça devrait aller. Sortir Stone de là est plus important pour eux que de petits différents. Ned demande s’ils peuvent avoir un arc et des flèches pour Ping Ly, mais Ewing ne peut garantir. Cette requête décale leur mission d’un jour supplémentaire.

La nuit se passe mal ! Ned, Eliot et Abdul ont de terribles cauchemars, durant lesquels Eliot se voit même mourir ! Le matin, au réveil, tous les trois montrent des signes bizarres : Ned a de discrètes volutes de ténèbres qui s’échappent de sa peau au niveau des mains et des pieds, Eliot a des traces de rouilles qui apparaissent sur ses mains, et Abdul a l’air plus grand que la veille. Étrange… Signes à cacher ! Dans une ville où la sorcellerie est pourchassée…

Nos amis décident de faire profil bas, et de rester à la pension. Ils apprennent aussi qu’il n’y a pas de repas, ni d’eau à la pension. La ville connait une famine continue. Et l’eau est rationnée, disponible seulement aux affiliés à l’Église. Le peu de rations qui leur restait suffit seulement à couvrir la moitié de la journée. C’est donc le ventre vide qu’ils se couchent au soir. Et la nuit se passe encore mal… Les mêmes cauchemars reviennent…

Le lendemain matin, le patron de la pension les éveille tôt, pour aller à la messe, et au buffet dominical organisé par l’Église pour les fidèles. C’est la bonne nouvelle du jour ! C’est donc avec entrain que les « touristes » partent vers la cathédrale, après avoir masqué tant bien que mal les stigmates qui les frappent.

L’accès à la cathédrale est réservé aux affiliés. Les autres peuvent assister à la messe depuis l’extérieur. Le sermon de Grimme semble enflammé et passionné ! Mais vu la distance qui les séparent, il est difficile de tout entendre. Une fois l’office terminé, les gens sortent calmement de la cathédrale et se dirigent vers des tables et un buffet qui ont été mis en place devant le Rectory, le Q.G. des Guardian Angels. La discrimination entre « affiliés » et « non affiliés » s’estompe pour le repas dominical. Tous on le droit de manger. Mais les affiliés sont assis ensemble, et les étrangers sont assis à des tables assignées. Les affiliés ont aussi droit à plus de nourriture, et les Guardian Angels leur distribuent des colis de nourriture à emporter.

Le repas se passe bien. La nourriture n’est pas excellente, mais copieuse. Durant le repas, Eliot utilise discrètement ses lunettes pour checker le Révérend Grimme qui se ballade parmi ses ouailles. Il découvre avec stupeur une aura maléfique d’une taille et d’une densité impressionnantes ! Un Guardian Angel le repère. Par chance, c’est le même qui l’avait repéré devant la cathédrale en train d’observer le ciel. Il vient jeter un œil de plus près, juste par pure routine. Mais son attention switche et se porte sur l’enturbanné qui ne touche pas à la nourriture. Le Guardian Angel demande à l’étranger si la nourriture ne lui convient pas. Si l’hospitalité de Lost Angels et du Révérend ne sont pas à son goût. Abdul essaye de se justifier en disant qu’il fait un jeûne. Mais le Guardian Angel lui répond que ce n’est pas temps de Carême, et qu’il n’y a aucune raison de jeûner. Il insiste pour qu’Abdul fasse honneur à leur hospitalité et mange comme tout le monde ! Après avoir demandé qu’elle viande s’était, pour éviter de commettre un péché en mangeant du porc, Abdul se sent rassuré quand le Guardian Angel lui répond que s’est du bœuf, et fait contre mauvaise fortune bon cœur : il mange goulument la nourriture proposée.

Après ce festin dominical, nos amis retournent à leur pension pour y attendre le mardi soir, le soir de leur expédition. C’est donc deux jours plus tard, le ventre vide et après les mêmes affreux cauchemars, que notre quatuor va à leur rendez vous sur la jetée, près pour leur mission ! Comme promis, Ewing les y attend avec des armes (pas d’arc ni de Gatling pistol) et un canot à moteur. Il doit être aux alentours de dix heures du soir. Les quais et la baie semblent calmes. La prison est visible, telle une tache noire sur l’eau, éclairée par moments par des projecteurs et par le phare que l’île abrite.





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